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    Jusqu'au 4 février 2003, la République fédérale de Yougoslavie était un pays du sud-est de l'Europe.

    Elle fut créée en 1918 comme Royaume des Serbes, Croates et Slovènes et rebaptisée « Royaume de Yougoslavie » en 1929. Après la Seconde Guerre mondiale, elle devint un État communiste, (Petar II Karadjordjevic fut le dernier roi) établi le 29 novembre 1943 à Jajce avec pour président Josip Broz Tito, mais, à la différence des autres pays communistes d'Europe centrale et orientale, choisit une voie indépendante de l'URSS et n'adhéra pas au pacte de Varsovie. Cela était possible car le pays s'était libéré seul de l'occupation nazie, sans l'aide directe de l'Armée rouge.

    C'était un état fédéral composé de six républiques:

    Bosnie-Herzégovine (capitale Sarajevo)
    Croatie (capitable Zagreb)
    Macédoine (capitale Skopje)
    Monténégro (capitale Titograd, redevenue aujourd'hui Podgorica)
    Serbie (capitale Belgrade)
    Slovénie (capitale Ljubljana)
    La république de Serbie comprenait en outre 2 régions autonomes (Kosovo et Voïvodine)

    Après la mort de Tito en 1980, la tension entre les différents peuples grandit et, depuis 1991, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine ont toutes obtenu leur indépendance. Aujourd'hui restent seules les républiques de Serbie et Monténégro, le statut du Kosovo demeurant incertain. La présence d'importantes minorités ethniques dans les divers pays (régions serbes en Croatie et Bosnie, Croates en Bosnie, Albanais en Serbie (Kosovo) et en Macédoine, Hongrois en Serbie (Voïvodine)), a entraîné une succession de guerres sanglantes (en Croatie, en Bosnie et au Kosovo), par lesquelles les nationalistes serbes ont cherché à maintenir leur contrôle sur tout le territoire, alors que leurs adversaires ont tenté d'obtenir l'indépendance de régions ethniquement homogènes - toutes les parties utilisant pour cela à divers degrés des méthodes de « purification ethnique ».

    L'ONU, ainsi que de nombreux pays individuellement, refusèrent dans un premier temps de reconnaître la confédération de la Serbie et du Monténégro comme le successeur de la République socialiste fédérale de Yougoslavie, bien qu'ils la reconnussent en tant qu'État indépendant. La situation a été résolue avec l'admission de la République fédérale de Yougoslavie aux Nations-Unies en 2000.

    En 2002, la Serbie et le Monténégro sont parvenus à un nouvel accord portant sur leur coopération future comportant, entre autres changement, la fin de la Yougoslavie. Le 4 février 2003, le parlement fédéral de Yougoslavie dissolut le pays et accepta la création d'une fédération limitée des deux États restants. La nouvelle union des deux États est appelée Serbie-et-Monténégro.

     


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    Le Sandjak (en serbe latin Sandžak ou Санџак serbe cyrillique, était une division administrative de l'Empire Ottoman en turc. Ce un terme turc désigne le « drapeau », la « bannière », l'« étendard ». Il est un équivalent de la liwa arabe. Murad III (1574-1595) décide d'utiliser ce terme pour désigner les divisions administratives au sein de l'Empire Ottoman[1]. En 1906, la Rascie (Raška), qui était aussi le nom de d'un l'État serbe, change de nom car le sultan voulait éliminer le terme de Rascie de peur de voir la Serbie réclamer le rattachement de la région à son état. Il désigne alors cette région sous le terme de Sandjak. Aujourd'hui, Elle est divisée entre le Monténégro et la Serbie.

    Suite à la libération de la région de l'occupant turc, elle retrouve son nom de Rascie. Mais le nom de sandjak est encore utilisé pour la désigne.

    52 % de sa population est de confession musulmane, 48 % est chrétienne. Tous ont pour langue maternelle le serbo-croate mis à part les Albanais qui résident à proximité du Kosovo mais qui n'ont rien avoir avec les musulmans du Sandzak. Malgré les différences éthniques et le passé, les musulmans et les chrétiens vivent en paix.

    Outre Novi Pazar, les principales villes du Sandjak sont Prijepolje (31,83 % de Bosniaques, 56,82 % de Serbes), Priboj (18,33 % de Bosniaques, 74,14 % de Serbes), Tutin (94,23 % de Bosniaques, 4,32 % de Serbes), Sjenica (73,33 % de Bosniaques, 23,5 % de Serbes et Nova Varoš (5,14 % de Bosniaques, 90,09 % de Serbes).

    De nombreuses personnalités du Sandjak sont devenues des figures emblématiques dans la république voisine de Bosnie-Herzégovine, comme par exemples


    Les villes avec la part la plus importante de musulmans (Bosniaques et Musulmans) sont Novi Pazar (78,13%), Tutin (94,97%), Sjenica (75,69%) et Rožaje (88,74%).

    Les villes avec la part la plus importante de Serbes sont Priboj (74,15 %), Nova Varoš (90,09 %)et Andrijevica (69,61 %).

    L'identité des musulmans dans le Sandžak est divisée, certains se disent Bosniaques, d'autres Musulmans (comme nationalité) et certains Serbes ou Montenégrins mais de religion musulmane




    voir mon site SANDZAK-MEDIA










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  • Certains disent qu’elle est plus jolie que Venise. Un comble ! Ville médiévale unique du sud de la côte adriatique croate, Dubrovnik bénéficie d’un climat et d’une végétation appréciables. Sans oublier ses plages et son petit port au charme authentique. Tous ces atouts font qu’elle est figure désormais au patrimoine mondial de l'Unesco. Dans la vieille ville (Stari Grad) avec ses remparts, on flâne sur les places en marbre, on déambule dans les rues pavées en admirant couvents, églises et palais en pierre. Pour visiter la ville, passez par la Placa, sorte de chemin réservé aux piétons qui va de la porte Pile, jusqu’a la tour de l'horloge. Parmi les monuments à ne pas manquer, on citera : l'église Saint-Blaise, le palais du Recteur ou encore le palais Sponza, construit au 16 e siècle. De nombreux musées (ethnographique, d’histoire moderne, archéologique, etc), sont aussi à visiter.

    A proximité de la ville, on peut s’adonner aux sports nautiques (planche a voile, water-polo, la plongée sous-marine). A une heure en voiture se trouve la Neretva avec ses vergers d'agrumes.


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  • La Croatie fut, tout au long de son histoire, au carrefour de quatre grands espaces culturels, ce qui confère une richesse à son patrimoine, tant architectural qu'artistique. Outre le caractère slave de ses habitants qui remonte à la fin du VIe siècle, la Croatie a subi les influences vénitiennes sur la côte dalmate d'une part, et les influences austro-hongroises dans les plaines du nord de Slavonie et dans le bassin du Danube d'autre part. Cet héritage vient se superposer à celui préroman – romain et byzantin – plus diffus mais auquel elle doit sa tradition chrétienne. Le voisinage immédiat de l'Empire ottoman, du XVe au XIXe siècle, dont l'expansion s'est arrêtée en terre croate, a également eu son importance puisque la Croatie en a hérité ses frontières actuelles en forme de « fer à cheval ».



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  • Ulcinj est une destination de vacances populaire. La ville se trouve à la frontière avec l’Albanie et c’est un des rares endroits de la côte où le relief est assez plat. La population d’origine albanaise y est majoritaire. Ulcinj est surtout connu pour ses plages de sables fins, dont la plus grande du Monténégro (Velika Plaza) avec 12 km de longueur. Les adeptes y trouveront aussi la seule plage naturiste du pays.


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